Mot-clé Ethnology

À travers le regard d’un jeune ethnologue à l’éthique ambiguë, une fiction abordant le génocide commis au tournant du XXe siècle par l’Empire allemand dans ses colonies du Sud-Ouest africain.

Khaïma signifie la tente en arabe. Le documentaire décrit la fabrication d'une tente Bédouine dans le sud du Maroc, faites à la main dans une tribu de Lâayoune, de la collecte de la laine à son achèvement. Sur un ton poétique, on suit aussi le futur marié de la tribu, qui a commandé cette tente au vu de son futur mariage, alors en parallèle de sa fabrication, nous suivons les préparatifs de son mariage, qui sans l’achèvement de celle-ci, ne peut se marier, telle est la coutume. On montre également l'importance de la tente dans la communauté Sahraoui du Maroc et l'étendue du lien entre la nature, l'homme et l'animal, ainsi que l'accompagnement de tous les rituels nomades.

Jeune père de famille, Laosan passe ses journées à fumer l’opium. Pour sa communauté, isolée au plus profond de la jungle laotienne, la culture de l’opium est le seul moyen de survie. Mais c’est aussi le poison qui endort les hommes et tue leurs désirs.

Une famille de sherpas brise un tabou et gravit l'une des montagnes les plus sacrées au Népal pour gagner l'argent nécessaire à l'éducation de leur fils. Ils accompagnent une expédition sur la face est du Kumbhakarna qui n'a jamais été escaladée auparavant.

Ce film documente les cérémonies célébrées chaque année au monastère bouddhiste de Tami dans les montagnes du Népal, près de la frontière tibétaine, à 4300 mètres d'altitude. Les lamas prennent la forme des différentes divinités du panthéon bouddhique. Leurs danses, accompagnées d'ensembles composés de trompettes, flûtes, tambours et autres instruments typiques, durent plusieurs jours. C'est la première fois que ces cérémonies sont filmées. L'accompagnement musical enregistré sur place, donc original, traduit l'atmosphère particulière qui enveloppe les rites religieux d'Asie centrale.

Dans la fournaise d’Alger, la caméra suit et accompagne Ibrahim, Adam, et Ismael, originaires d’Afrique sub-saharienne, en situation irrégulière qui vivent dans cet hôtel au nom prédestiné. Ils vivent de petits boulots. L’un est liftier dans un immeuble, le deuxième est cordonnier et le troisième travaille dans le secteur du bâtiment. L’autre face de l’immigration provenant d’Afrique sub-saharienne. Derrière les statistiques se cachent des personnes, des corps qui attendent de pouvoir commencer une autre vie ailleurs. Un hôtel devient ainsi un point de transit dans lequel se mêlent histoires et espoirs, un lieu qui semble comme suspendu dans le temps et dans l’espace. Un voyage statique dans l’attente qu’en commence un autre.

Six heures du matin, le soleil se lève derrière la montagne du Djurdjura. Avec des gestes précis, appris depuis l’enfance, Ouardia remonte le seau, s’accroupit pour asperger son visage d’eau fraîche. Bientôt son bébé va naître. Hadjila, la sage-femme traditionnelle, se prépare intérieurement pour aider la mère à accomplir le passage de la séparation. Ce film parle des savoirs autour de la naissance que les femmes kabyles se sont transmises depuis des siècles ; connaissances que les femmes européennes cherchent à retrouver pour se réapproprier ce passage fondateur de nos vies.